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mineur de fond, un devoir de mémoire

La vie du mineur de fond mérite plus que d'être connue ou reconnue, c'est un véritable devoir de mémoire que nous nous devons d'entretenir...
Lors de la journée du Patrimoine, organisée maintenant chaque année en France, un petit détour par le Centre Historique Minier de Lewarde (59), nous fait découvrir la mine, au travers d'un magnifique musée et la vie du mineur de fond à l'occasion d'une visite guidée dans des galeries présentant la reconstitution de ce qu'étaient les conditions de travail de ces gens que l'on a surnommé les " gueules noires " ...
Il est plus que certain que si vous découvrez vous ne pouvez rester insensible, que si vous connaissez vous ne pouvez que vous émouvoir encore plus devant le courage de ces gens qui en signant pour être " mineur de fond " assuraient la vie de leur famille au prix de la leur, car s'ils n'étaient pas emportés par les accidents ( Courrières : la catastrophe la plus meurtrière de l'histoire de la mine !  le samedi 10 mars 1906 elle a fait officiellement 1 099 morts .....) , ils l'étaient obligatoirement par la silicose, maladie mortelle et irréversible provoquée par les inhalations de poussières de charbon ...

galerie de la mine de charbon, centre historique miner de Lewarde
galerie de la mine de charbon, centre historique miner de Lewarde

La vie que ces gens ont menée, voire que d'autres mènent encore dans d'autres pays, est quasiment indescriptible.
De nombreuses associations entretiennent leur mémoire, leur souvenir, mais ce devrait être aussi, au même titre que bien d'autres choses un réel " devoir de mémoire " pour nous tous ...

Mieux que des mots, vous pouvez découvrir quelques photos et images mises récemment en ligne pour vous présenter :
la mine de charbon
le mineur de fond
le centre historique minier de Lewarde
la salle des pendus

Quelques petits textes ou commentaires accompagnent ces photos, mises au format 'fond d'écran' pour ceux qui désireraient les placer sur le bureau de leur ordinateur ou même tablette ou autre téléphone ...
... petits commentaires, car comment réussir vraiment à expliquer ou comprendre ce que l'on ne peut qu'imaginer, ne l'ayant pas vécu ?


Certes, il y eu des romans, des films, des chansons sur ce 'sujet', mais est-ce suffisant pour réussir à le cerner totalement ?
Certes sur le net, une foule de sites, une foule de renseignements existent, tel ceux-ci:
En France, il y a eu de très nombreuses mines dans presque toutes les régions. Les gisements de charbon se trouvent dans le Nord-Pas-de-Calais (plus grand réseau de galeries souterraines au monde), en Lorraine, dans le Massif central, en Provence, dans le Sud-Ouest (exemple: Carmaux) mais aussi autour de Saint-Étienne.
Les mines de charbon sont organisées par étages à partir desquels on exploite les couches. Chaque mineur creuse une couche pour en extraire le charbon que l'on charge ensuite dans des berlines. Ce travail est très difficile car il faut creuser de façon à ne pas faire effondrer la galerie, en plus de cela, il y règne une chaleur étouffante, car il n'y a quasiment pas d'air qui circule. Le seul moyen trouvé pour créer une ventilation a été de construire au minimum deux puits. Le premier sert à la montée et la descente des mineurs et la montée du charbon. L'autre sert seulement à la ventilation.

Germinal (1885), roman d'Émile Zola évoque le travail dans les mines de charbon du Nord de la France, mais nous laisse penser, faussement surtout depuis son adaptation au cinéma, que cela remonte à une bien lointaine époque ... Il n'en n'est malheureusement pas ainsi, car si il y a bien longtemps que cela a commencé, il n'y a pas si lontemps que celà est (presque) terminé : le " mineur de fond " est un personnage emblématique, particulièrement pour le Nord de la France.

Le bassin minier du Nord de la France, qui s'étend de Béthune dans le Pas de Calais en passant par Lens, Douai, Cambrai, Valenciennes jusqu'en Belgique, a fait vivre énormément de familles du Nord de la France mais aussi de toute l'Europe. Les contingents comptaient même des ouvriers des pays Africains venus travailler pour faire vivre leurs familles restées au pays.

Pendant longtemps, le mineur qui commençait à travailler à la mine à l'âge de huit ans, n'allait pas beaucoup à l'école et, travaillant avec des mineurs venus de tous horizons, a développé un dialecte (parlé uniquement) dont il reste quelque mots aujourd'hui, qui appelle le Ch'ti ou  le rouchi. Des passionnés des dialectes des mineurs ayant voulu créer un dictionnaire ont recensé un dialecte différent par mine.

C'est encore très certainement insuffisant pour un réel " devoir de mémoire " et c'est certainement à chacun d'essayer, à sa manière, une approche de la vie à la mine, de la vie du mineur de fond, qui sera certainement différente finalement pour tous ...

Vous pourrez très certainement trouver ci-dessous, dans les commentaires, au fur et à mesure qu'ils arriveront, d'autres liens vers des mines ... de renseignement ...
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