traumatisme du bruit, niveau sonore tolérable,les décibels qui nous font mal
Nous sommes tous exposés à certains nombres de décibels dans des conditions différentes. Des études, des normes existent, pour définir le seuil du tolérable et savoir ce qui peut arriver lors d'exposition à des bruits trop forts ou trop persistants. Certaines situations sonores peuvent même entraîner des traumatismes graves et souvent irréversibles;
Les sons sont des vibrations de l'air qui se propagent en ondes acoustiques. Ils sont définis par leur fréquence, exprimée en Hertz (Hz).
On mesure physiquement le niveau du bruit en décibels.
Pour prendre en compte le niveau réellement perçu par l'oreille, on utilise un décibel "physiologique" appelé décibel A, dont l'abréviation est dB(A).
0 dB(A) = bruit le plus faible qu'une oreille (humaine) peut percevoir
50 dB(A) = niveau habituel de conversation
80 dB(A) = seuil de nocivité (pour une exposition de 8h/j)
120 dB(A) = bruit provoquant une sensation douloureuse
L'exposition prolongée à des niveaux de bruits intenses détruit peu à peu les cellules ciliées de l'oreille interne. Elle conduit progressivement à une surdité, dite de perception, qui est irréversible.
Une étude complète existe sur le site de l' INRS .
Quelques commentaires et exemples récents :
Exemples de niveaux et seuils sonores :
- seuil d'audition : 0 à 10dB
- vois basse ou chuchotement : 25 à 35 db
- salle de classe : 35 à 55 dB
- intervalle de confort pour la performance de l'oreille : 50 à 70 dB
- voix normale : 60 à 65 dB
- rue et magasin : 55 à 75 dB
- rue à grande circulation : 80 dB
- tracteur : 85 dB
- marteau piqueur : 100 dB
- tronçonneuse : 105 dB
- discthèque et sports mécaniques : 90 à 110 dB
- rave, concerts : plus de 110 dB
- turbo-réacteur : 130 dB
Sont, comme on peut donc le voir, en cause surtout les transports, le travail, mais aussi les "soirées en boite". Environ 7 million de gens en France vivent dans des zones exposées à des bruits excessifs, plus nombreux encore sont ceux qui y sont exposés dans ces trois précédents points.
Le bruit au quotidien a des conséquences de plus en plus graves et fréquentes : 10 à 15 % des jeunes sont actuellement 'malentendants'. Cela ne se limite pas à une perte de l'audition, à l'hyperacousie ou aux acouphènes, mais le bruit peut également avoir des conséquences sur les risque d'infarctus, sur les troubles du sommeil, sur l'anxiété ou la dépression ...
Seuls l'aménagement du 'milieu sonore', le port de "bouchons d'oreille", la limitation personnelle et volontaire à ces agression peuvent en réduire les conséquences ...
Le bruit est notre ennemi, il a déjà été utilisé comme moyen de 'torture physique' auparavant, il fut donc essayer de ne pas s'infliger de "doses" trop fortes ou trop longues qui pourraient avoir des conséquences irréversibles. Des textes de législation existent pour quasiment tous les cas, faîtes en sorte de les respecter, de les faire appliquer, il y va, une fois de plus, de votre santé !!!
Et, pour les jeunes qui se promènent de plus en plus avec les "walkman", sachez également qu'il y a des limites à respecter quant au niveau sonore qu'à la durée d'utilisation ...