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En Afrique du Sud, le braconnage des rhinocéros continue à faire des ravages

2022 une année encore plus grave : Le braconnage des rhinocéros reste un problème en Afrique du Sud, avec 259 rhinocéros braconnés pour leurs cornes au cours des six premiers mois de cette année.
Un rapport publié par le Département des forêts, de la pêche et de l'environnement (DFFE) de Cap Town a déclaré qu'au cours de la même période en 2021, 249 rhinocéros ont été braconnés dans tout le pays au cours des six premiers mois de 2021 ...

Face à un commerce illégal qui perdure et qui est désormais l’une des activités criminelles les plus structurées du Crime Organisé ... Les gens, les pays, les politiques, le Monde entier commencent enfin à réagir ...

La cupidité ne connaît pas de limites.

De janvier à fin juin 2022, 82 rhinocéros ont été braconnés pour leurs cornes dans le parc national Kruger.
" Les tendances récentes du braconnage des rhinocéros montrent un éloignement du parc Kruger vers les réserves privées et le KwaZulu-Natal, où la majorité des rhinocéros ont été tués cette année. "
" Cela rend d'autant plus important que le gouvernement national se concentre sur le soutien aux autorités provinciales et aux réserves privées dans la guerre contre le braconnage des rhinocéros . "
Les statistiques de braconnage montrent une perte de 210 rhinocéros sur les propriétés de l'État et de 49 dans les parcs privés. Le plus durement touché au cours de cette période a été le KwaZulu-Natal qui a enregistré une perte de 133 rhinocéros ...
Les rhinocéros africains (blancs et noirs) se trouvent principalement en Afrique du Sud, en Namibie, au Kenya et au Zimbabwe. Alors que seuls 62 rhinocéros avaient été braconnés sur tout le continent africain en 2006, ce chiffre atteint 262 individus l’année suivante et 1 090 individus en 2013 (dont 90 % en Afrique du Sud).

Nombre et provenance des rhinocéros braconnés en Afrique entre 2006 et 2014.

En 2015, ce sont en tout 1 342 rhinocéros (blancs et noirs) qui ont été braconnés sur le continent africain. Ces dernières années, on a tué en Afrique du Sud autant voire plus de rhinocéros qu’il n’en naît naturellement dans le parc de Kruger et les fermes privées.
rhinocéros blanc
rhinocéros blanc : une espèce presque disparue !!!

Le massacre de rhinocéros continue : fausses vertus thérapeutiques !!!

La corne de rhinocéros est utilisée dans la médecine traditionnelle asiatique pour soigner fièvres et maladies cardio-vasculaires ; elle est très prisée en Chine et au Vietnam ; plus récemment, on la trouve prescrite comme traitement anticancéreux ou aphrodisiaque.
Il n’existe toutefois aucune validation scientifique de telles vertus thérapeutiques. Mais ces croyances infondées favorisent une flambée de la demande de poudre de corne en Asie. Les prix grimpent toujours plus hauts : jusqu’à 60 000 dollars le kg… soit plus cher que l’or !
La corne de rhinocéros est en fait simplement composée de kératine agglomérée – une protéine présente dans les ongles des animaux et des humains – et de quelques acides aminés et minéraux, phosphore et calcium.
Selon l’ONG WWF, la demande de corne de rhinocéros a explosé au milieu des années 2000, tout particulièrement au Vietnam en raison de la parution d’informations selon lesquelles un officiel du gouvernement atteint d’un cancer serait entré en rémission grâce à son usage.
Le commerce illicite des espèces sauvages constitue le 4e marché illégal au monde, après les stupéfiants, les produits contrefaits et la traite des êtres humains. Il concerne chaque année des dizaines de millions de spécimens d’animaux et de plantes. En 2014, on a estimé sa valeur entre 10 et 20 milliards de dollars.
Il existe aujourd’hui des preuves très claires que des groupes du crime organisé sont impliqués dans le braconnage du rhinocéros et le commerce illégal de ses cornes pour alimenter la médecine traditionnelle de certains pays d’Asie...

La surveillance des braconniers et trafiquants dans les grands parcs africains.

En Afrique du Sud, Les statistiques de braconnage montrent une perte de 210 rhinocéros sur les propriétés de l'État et de 49 dans les parcs privés. Le plus durement touché au cours de cette période a été le KwaZulu-Natal qui a enregistré une perte de 133 rhinocéros.
" La demande de corne de rhinocéros reste une menace constante pour nos populations de rhinocéros alors que les syndicats du crime continuent d'opérer à l'intérieur de nos frontières. Le nombre d'arrestations et de poursuites réussies enregistrées au cours des six derniers mois peut être attribué à la collaboration fructueuse continue entre les forces de l'ordre, notamment le SAPS, la DPCI et les Green Scorpions, les douaniers et l'Autorité nationale des poursuites. Ces efforts sont soutenus par la sécurité privée ", a déclaré DFFE.
De janvier à juin, 69 personnes ont été arrêtées en lien avec le braconnage de rhinocéros et le trafic de cornes de rhinocéros. Parmi ceux-ci, 13 braconniers présumés ont été arrêtés dans le parc national Kruger.
Les Hawks travaillent également avec le US Fish and Wildlife Service dans une enquête suite à la découverte en juin d'un colis suspect chez FedEx qui était destiné aux États-Unis. Le colis contenait 8 kg de morceaux de corne de rhinocéros dissimulés sous forme d'œuvres d'art en bois.
Un certain nombre d'opérations de perquisition et de saisie ont eu lieu dans tout le pays, les Hawks arrêtant un suspect et confisquant 29 cornes de rhinocéros lors d'une opération dans des installations de stockage et d'emballage à Bedfordview où les cornes de rhinocéros sont préparées et emballées pour les marchés illégaux d'Asie du Sud-Est.

La CITES veut resserrer l’étau sur le braconnage des rhinocéros.

La biodiversité mondiale est sur une pente descendante. Une espèce sur huit se trouve au bord du gouffre. Le sort de nombre d'entre elles sera débattu par les experts de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). Ils se réunissent à Genève pour la dix-huitième session de la Conférence des Parties, afin notamment de discuter du braconnage et du trafic de parties d'animaux.
Pendant 12 jours, des milliers de délégués venus de plus de 180 pays vont discuter à Genève de 56 propositions visant à modifier le degré de protection accordé aux animaux et aux plantes sauvages par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).
Ce traité, créé il y a plus de 40 ans, fixe les règles du commerce international de plus de 35.000 espèces de faune et de flore sauvages. Il dispose également d'un mécanisme qui lui permet d'imposer des sanctions aux pays qui ne respectent pas ces règles. La Secrétaire générale de la CITES, Ivonne Higuero, a déclaré que la conférence allait « se concentrer sur le renforcement des règles et normes en vigueur, tout en élargissant les avantages du régime CITES à de nouvelles plantes et à de nouveaux animaux menacés par les activités humaines ".

La raison finira-t-elle par l'emporter sur la cupidité, les organismes bienveillants l'emporteront-ils sur les réseaux mafieux ???
L'espoir fait vivre ....
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