Êtes-vous atteint(e) d'ONIOMANIE ou de SYLLOGOMANIE ?
Parmi tous les cas découverts, 95% concernent des patients qui sont des collectionneurs, des acheteurs compulsifs ou impulsifs ...
Pourquoi y-a-t-il de plus en plus de gens qui deviennent collectionneurs ?
Il y a plusieurs raisons qui expliquent pourquoi de plus en plus de personnes deviennent collectionneurs aujourd’hui.En voici quelques facteurs clés ...
1. La recherche de sens et de valeur personnelle : Beaucoup de gens ressentent le besoin de collectionner des objets qui ont une signification particulière pour eux. Cela peut être lié à une passion pour une thématique spécifique (par exemple, les bandes dessinées, les figurines, les objets d'art, etc.) ou à un désir de conserver une part de l’histoire.
2. L’attrait de l’unicité : Le phénomène de collection permet de posséder des objets rares ou uniques. Cela peut donner un sentiment d’accomplissement et de distinction par rapport à d'autres. Posséder des objets rares ou limités peut également être un moyen de marquer son individualité.
3. L’investissement financier : Certaines personnes voient dans la collection une opportunité d’investissement. Des objets comme des œuvres d’art, des voitures classiques, des montres de luxe, ou même des cartes à collectionner peuvent prendre de la valeur au fil du temps. C’est donc aussi un moyen de diversifier ses investissements.
4. L'influence de la culture populaire : Les films, séries, jeux vidéo et autres aspects de la culture populaire alimentent souvent l'intérêt pour certaines collections. Par exemple, les collectionneurs d'objets liés à des films ou des séries comme "Star Wars" ou "Harry Potter" sont nombreux, car ces univers sont profondément ancrés dans la culture collective.
5. L’impact des réseaux sociaux : Les plateformes comme Instagram ou Pinterest ont joué un rôle important en rendant les collections visibles et en permettant aux collectionneurs de partager leurs objets. Cela crée un phénomène de "l’effet de groupe" où les gens sont encouragés à commencer leur propre collection.
6. Le côté ludique et récréatif : Collectionner peut aussi être perçu comme un loisir agréable. Chasser des objets rares ou essayer de compléter une collection peut être très amusant. C’est un moyen de se divertir, de s’évader et de se plonger dans des univers ou des histoires spécifiques.
7. L’héritage culturel et historique : De nombreuses collections sont considérées comme un moyen de préserver l’histoire et la culture. Certains collectionneurs s’intéressent à des objets qui ont une valeur historique ou culturelle et cherchent à préserver ces objets pour les générations futures.

syndrome de Diogène : bien plus fréquent que l'on ne pourrait le penser ...
Mais quand cette " passion " vous envahit à l'extrême …
Le syndrome du collectionneur, aussi appelé "syndrome de hoarding" ou "syndrome de la collection compulsive", peut entraîner plusieurs conséquences lourdes et négatives, tant sur le plan personnel que social. Bien que collectionner des objets puisse être un passe-temps agréable, lorsqu'il devient excessif et incontrôlé, cela peut avoir des impacts sérieux.
En voici les principales conséquences possibles :
1. Problèmes de santé mentale- Anxiété et stress : Les collectionneurs compulsifs ressentent souvent une anxiété accrue concernant leurs objets. Ils peuvent avoir peur de les perdre ou de ne pas réussir à compléter leur collection. Cela peut entraîner des sentiments d’angoisse, de culpabilité ou d’isolement.
- Dépression : Le fait de collectionner de manière excessive peut engendrer un sentiment de tristesse ou de vide. Le collectionneur peut se sentir accablé par la quantité d'objets accumulés et par l’incapacité de maintenir un équilibre dans sa vie.
- Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) : Le besoin irrésistible de collectionner peut être lié à un trouble obsessionnel-compulsif, où la personne se sent obligée de continuer à acquérir des objets, même si cela nuit à son bien-être ou à ses relations sociales.
2. Impact sur les relations sociales
- Isolement social : Les collectionneurs compulsifs ont tendance à s’isoler en raison de la honte ou de la gêne liée à leur collection. Leur environnement encombré peut les rendre réticents à inviter des amis ou de la famille, et cela peut les conduire à des conflits dans leurs relations personnelles.
- Tensions familiales : Les proches d'un collectionneur compulsif peuvent éprouver des frustrations en raison de l'encombrement, de la désorganisation et du manque de priorité accordée aux relations humaines. Cela peut mener à des disputes ou à des ruptures familiales.
- Difficultés professionnelles : Le syndrome du collectionneur peut interférer avec la carrière professionnelle. Les personnes atteintes peuvent avoir du mal à se concentrer sur leur travail ou à maintenir une organisation nécessaire pour réussir dans leur domaine.
3. Problèmes de santé physique
- Risque d'accidents : L'accumulation excessive d'objets dans la maison ou l’appartement crée des risques physiques comme des chutes, des blessures ou des accidents. Les objets encombrants peuvent obstruer les voies d'évacuation ou rendre certaines zones de la maison dangereuses.
- Conditions de vie insalubres : Lorsque la collection devient trop importante, l'espace de vie peut se transformer en un environnement insalubre. La poussière, l'humidité et le manque d'aération peuvent entraîner des problèmes respiratoires, des allergies ou des infections. Cela peut également attirer des nuisibles (rats, insectes, moisissures), ce qui crée des risques pour la santé.
4. Difficultés financières
- Endettement : Un collectionneur compulsif peut être prêt à dépenser des sommes importantes pour acquérir des objets, parfois au détriment de ses finances personnelles. Cela peut entraîner des problèmes financiers graves, voire des dettes.
- Perte de valeur : Dans certains cas, les objets collectionnés peuvent perdre de la valeur si le collectionneur ne prend pas soin d’eux ou s’ils sont stockés dans des conditions inadéquates. De plus, dans certains cas, la collection ne représente pas un investissement rentable à long terme, mais plutôt une perte financière.
5. Détérioration de la qualité de vie
- Manque de fonction utilitaire dans l’espace : Les objets qui s'accumulent dans l’espace de vie peuvent empêcher la personne de jouir de son environnement, rendant difficile l'utilisation de certaines pièces de la maison (chambres, salon, cuisine, etc.).
- Difficultés d’entretien : Avec un encombrement excessif, il devient de plus en plus difficile de maintenir une maison propre et bien entretenue. Cela peut générer un sentiment de honte et de frustration, et la personne peut se sentir dépassée par la situation.
6. Détérioration du bien-être émotionnel
- Dépendance à la collection : Au fur et à mesure que le comportement compulsif s'intensifie, le collectionneur peut développer une dépendance à l'acquisition d'objets. Cette dépendance peut lui procurer une sensation temporaire de bonheur ou de satisfaction, mais souvent suivie de sentiments de culpabilité ou de regret.
- Diminution du contrôle : Le manque de contrôle sur la collecte des objets peut entraîner un sentiment d'impuissance, la personne ayant l'impression de ne pas pouvoir stopper son comportement malgré les conséquences négatives qu'il génère.
Le Syndrome du Collectionneur peut vite devenir une réelle maladie, désormais reconnue par le corps médical !
Ce syndrome, lorsqu'il devient excessif et incontrôlé, peut sérieusement affecter la qualité de vie d'une personne. Il est important de reconnaître les signes de cette condition et de chercher de l’aide si nécessaire.
Des professionnels, comme des psychologues ou des thérapeutes spécialisés dans les troubles compulsifs, peuvent aider à comprendre et à traiter ce comportement.
Les approches thérapeutiques incluent souvent des stratégies pour réduire l'accumulation et gérer les émotions sous-jacentes, telles que l'anxiété et la dépression.
Le Syndrome du Collectionneur, qu’il soit impulsif ou compulsif, peut rapidement évoluer vers un trouble pathologique, désormais reconnu par la communauté médicale sous divers noms.
Ce comportement, initialement perçu comme un simple loisir ou une passion, devient problématique lorsqu’il se manifeste par une accumulation excessive et incontrôlable d’objets, perturbant la vie quotidienne de l’individu.
Ce phénomène peut être associé à plusieurs troubles, chacun présentant des caractéristiques particulières.
1. Oniomanie (ou compulsions d'achat)L’oniomanie, bien qu’étant un trouble principalement caractérisé par des achats compulsifs, peut être liée au syndrome du collectionneur.
Les personnes atteintes d’oniomanie ressentent une impulsion irrésistible d'acheter des objets de manière excessive et souvent sans utilité réelle, ce qui les pousse à accumuler de manière incontrôlable. Cette pathologie peut entraîner des problèmes financiers, relationnels et émotionnels, similaires à ceux observés chez les collectionneurs compulsifs.

oniomanie : une impulsion irrésistible d'acheter
2. SyllogomanieLa syllogomanie, ou syndrome de l'accumulation compulsive, est un trouble spécifique qui consiste en l’accumulation excessive d’objets, sans discernement ni utilité pratique.
Les personnes atteintes de syllogomanie ont souvent une forte difficulté à se séparer de leurs biens, qu’ils soient utiles ou non, en raison d’une peur irrationnelle de les jeter, d’une valeur sentimentale ou d’un attachement émotionnel.
Cette accumulation excessive conduit souvent à des environnements insalubres et dangereusement encombrés, affectant la santé physique, mentale et les relations sociales de l'individu.
3. Syndrome de DiogèneLe syndrome de Diogène est une forme extrême de syllogomanie, où l’accumulation d’objets et l'abandon de l’hygiène personnelle deviennent si sévères qu’ils engendrent des conditions de vie insalubres.
Ce trouble est souvent observé chez les personnes âgées, mais il peut toucher des individus de tous âges. L’individu atteint montre généralement un désintérêt total pour son environnement, se retirant de la société et accumulant des objets dans un état de négligence totale.
Le syndrome de Diogène est fréquemment associé à des troubles psychiatriques tels que la dépression sévère, des troubles cognitifs ou des troubles de la personnalité.
Ces différentes formes de troubles — oniomanie, syllogomanie, et syndrome de Diogène — témoignent d’une pathologie sous-jacente où l’accumulation compulsive d’objets devient une manifestation de détresse psychologique.
Ces troubles sont désormais reconnus par le corps médical et sont classés parmi les troubles obsessionnels-compulsifs ou les troubles du comportement compulsif. Leur traitement nécessite souvent une approche multidisciplinaire, incluant une thérapie cognitivo-comportementale et, dans certains cas, des médicaments pour gérer l’anxiété ou la dépression associée.
Il est essentiel que les individus présentant ces symptômes reçoivent une aide appropriée afin de prévenir les conséquences physiques, sociales et émotionnelles graves liées à ces troubles.
Comment réussir à se guérir si l'on est atteint de ces maladies comme l'Oniomanie, la syllogomanie, ou le syndrome de Diogène ?
Si vous souffrez d’oniomanie, de syllogomanie ou encore du syndrome de Diogène, il est possible de s’en sortir avec une approche adaptée ...Modestement, voici quelques pistes pour vous aider à guérir ou à mieux gérer ces troubles :
1. Surmonter l'Oniomanie (Achats compulsifs)
L’oniomanie est un trouble addictif, souvent lié à l’anxiété, la dépression ou un besoin de compensation émotionnelle.
Stratégies pour se soigner
- Prendre conscience du problème → Notez vos achats compulsifs, les montants dépensés et les émotions ressenties avant et après.
- Identifier les déclencheurs → Est-ce le stress, l’ennui, la tristesse ? Trouvez des alternatives (sport, méditation, discussions).
- Établir un budget strict → Laissez votre carte bancaire à la maison et utilisez du liquide avec une limite journalière.
- Attendre avant d’acheter → Appliquez la règle des 48h : si après deux jours, vous ressentez encore le besoin d’acheter, réfléchissez à son utilité réelle.
- Se faire accompagner → Une thérapie comportementale et cognitive (TCC) aide à changer les habitudes et à contrôler l’impulsion d’achat.
- Rejoindre un groupe de soutien → Des associations comme les Débiteurs Anonymes peuvent vous aider.
2. Vaincre la Syllogomanie (Accumulateur compulsif)
La syllogomanie est souvent liée à l’anxiété, au trouble obsessionnel-compulsif (TOC) ou à des traumatismes.
Stratégies pour se soigner
- Évaluer l’impact de l’accumulation → Faites un état des lieux de votre logement et des difficultés qu’elle entraîne (manque d’espace, isolement social, hygiène).
- Adopter une approche progressive → Ne jetez pas tout d’un coup ! Triez vos affaires en petites étapes (exemple : une étagère à la fois).
- Se fixer des règles simples → Exemple : si un objet n’a pas été utilisé depuis un an, il peut être donné ou jeté.
- Se faire aider → Demander le soutien d’un proche ou d’un coach en rangement (type Marie Kondo) pour trier avec bienveillance.
- Suivre une thérapie → Les TCC sont efficaces pour gérer l’attachement excessif aux objets. Un psychologue spécialisé peut vous accompagner.
- Rejoindre une association → Il existe des groupes de soutien pour les accumulateurs compulsifs qui partagent des stratégies et des encouragements.

syllogomanie : une accumulation excessive d’objets
3. Surmonter le Syndrome de Diogène Ce syndrome est plus complexe, car il implique un refus de l’aide extérieure, une négligence extrême et parfois un déni du problème. Il est souvent lié à des troubles psychiatriques (dépression sévère, anxiété, psychose).
Stratégies pour se soigner
- Prendre conscience du problème → Si vous vous reconnaissez dans les symptômes, c’est déjà un premier pas.
- Accepter l’aide extérieure → L’isolement aggrave la situation. Il est important d’accepter le soutien de proches, de soignants ou d’assistants sociaux.
- Améliorer l’hygiène et l’environnement → Même un petit changement (se laver une fois de plus par semaine, ranger un petit espace) est un progrès.
- Consulter un professionnel → Dans la majorité des cas, une aide médicale est nécessaire. Un psychiatre peut prescrire un traitement si un trouble sous-jacent est présent (dépression, schizophrénie, anxiété sévère).
- Faire appel à des services spécialisés → Certaines associations ou services sociaux interviennent pour aider les personnes en situation extrême.
Se faire aider est essentiel !!!
Ces troubles ne disparaissent pas du jour au lendemain, mais avec un accompagnement adapté, il est toujours possible d’aller mieux.
Si vous vous sentez dépassé, n’hésitez pas à consulter un professionnel (psychologue, psychiatre, travailleurs sociaux).
Il n’y a aucune honte à demander de l’aide !